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Note du rédacteur :
L'ensemble des textes qui composent ce site sont issus d'une thèse de
doctorat en économie publiée en 1998, et reposant sur une étude de
terrain réalisé 3 ans plus tôt. Depuis, la situation dans les mines
a certes beaucoup évolué, certains sites miniers décrits ont été
fermés à toute pénétration étrangère, optimisant les méthodes
d'exploitation, réduisant les tambres et du même coup évacuant les
centaines de milliers de guaqueros qui vivaient de ou par l'économie
informelle de l'émeraude. Les relations dans la filière demeurent néanmoins
identiques à quelques différences mineures près, à ce qu'elles
étaient du temps de la fièvre verte. Seul à donc changer
l'habillage sémantique qui enveloppe cette activité à très haute
valeur ajoutée, une caractéristique probante des modes
d'organisation de la filière de l'émeraude dont l'aptitude
principale demeure la capacité à changer la forme de l'exploitation
sans précisément en changer le fond. |
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